Le portrait d’un enfant ? Ou d’un empereur ?

Le portrait est si moderne qu’il est rendu intemporel, ne montrant aucun signe impérial clair. Le résultat, simple et modeste, est rebaptisé l’Enfant au Chien, appellation  qu’il garde après la chute de Napoléon III et c’est sous ce titre qu’il est reproduit en petits exemplaires par la Manufacture de Sèvres.

En faisant appel à Carpeaux, qui est un sculpteur de la vie quotidienne, le couple impérial assure sa longévité et sa proximité avec les citoyens. Le prince était par ailleurs parfaitement conscient du rôle qui lui incombait de remplir et signait déjà certains de ces plâtres sous le nom de « Napoléon IV ».


Maquette de grenadier exécutée par le
Prince Impérial dans l'atelier de Carpeaux,
impression photomécanique, appartient au recueil
Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870,
vol.148, collection de Vinck.
Source : Bibliothèque nationale de France,
département Estampes et photographie,
RESERVE FT 4-QB-370 (148)