Son vêtement 

Largillierre utilise la mode de son époque pour représenter sa fille. Pour ces étoffes, l’artiste étudie les tissus sur un mannequin grandeur nature afin d’être au plus près de la réalité que ce soit dans le mouvement des étoffes ou dans le colori qui est révélé par un éclairage particulier. La robe à la française est immortalisée par la Marquise de Pompadour est apparaît dans les années 1720. Elle est l’héritière de la robe volante. Elle est composée d’un manteau, d’une jupe et ses manches s’arrêtent toujours au coude. Elles sont généralement en pagode, s’ouvrant en entonnoir, ce qui permet de faire dépasser des manchettes et deux à trois volants de dentelle. Sa pièce d’estomac est cachée par les nombreux plis du manteau mais laisse apparaître la dentelle du décolleté. La surcharge du tissus et par son aspect décontracté confèrent aux portraits de Largillierre un symbole de vanité. Cette robe correspond à l’esthétique Rococo avec un dynamisme des étoffes florales notamment au niveau des manchettes. Ces caractéristiques encrent sa fille dans les normes de beauté de son époque et comme dame faisant partie de l’aristocratie.