Au XIXe siècle, le travail des enfants est une question qui va intéresser la société. C’est particulièrement sous le Second Empire qu’une lutte vers l’abolition de cette pratique va se mettre en place. Le travail des enfants était partiellement encadré par Napoléon puis étudiée par Jean-jacques Bourcart et Louis René Villermé sous la Restauration. Cependant, la question ne sera sérieusement dénoncée par l’État que sous la monarchie de Juillet. Le 22 mars 1841, une loi appelée « Guizot » va promulguer un ensemble de règles au sujet de cette pratique : cette loi interdit l’emploi de tout enfant âgé de moins de 8 ans, limite le volume horaire et proscrit le travail de nuit. Malgré cette avancée, la prise de conscience de ce fléau par la société n’est pas partagé par tous. Certains impératifs de société font que le travail d’enfant ne peut être aboli. Ces impératifs sont notamment liés aux conditions de vie de cette époque, les enfants travaillaient notamment pour les chaînes de productions industrielles et agricoles.