L'animal sauvage se distingue notamment par ses doigts griffus, la queue repliée sur son dos terminée par une mèche striée de la même manière que les mèches supérieures à bouclettes de son pelage dorsal ou encore de sa crinière frontale. Son faciès circulaire et surmonté de deux oreilles arrondies et tire légèrement la langue. Au-dessus, son museau s'étire depuis ses babines, soulignées par des moustaches en crocs, jusqu'à l'arcade de ses grand yeux globuleux et ourlés. De plus, sa position de profil associée à la frontalité de sa tête relève d'une tradition appuyant le côté menaçant et dangereux de l'animal, pour qui le spectateur est la prochaine victime. La bête se retrouve tout de même soumise par l'homme qui lui fait face, brandissant une arme contre sa tempe et combattant le paganisme et la mort que la bête représente. Ce même lion évoque d'autres éléments locaux : les yeux globuleux, la rondeur du faciès et les moustaches en crocs ne sont pas sans rappeler les faciès du saint abbé de Florennes à Maredsous et les têtes saillantes des vasques de Beauvechain.